Comme je vous l’expliquais dans les articles consacrés aux mémoires pré-natales et à la naissance, notre vie physique, énergétique, émotionnelle commence bien avant que nous arrivions sur terre, je veux dire avant que nous soyons en dehors de la matrice de notre mère. Notre âme qui poursuit son chemin d’évolution fait des choix et décide d’expérimenter certaines choses en revenant dans le monde de la densité, dans l’incarnation terrestre. Lorsque nous sommes dans le monde de l’esprit, nous sommes dans l’unité, le tout, nous sommes tout et tout est nous, nous ne pouvons donc pas faire l’expérience de la dualité, de la séparation, des contraires, de la différenciation . la densité, le corps, la matière nous permet cela.
Derrière cette apparente illusion de séparation que nous propose le monde terrestre nous sommes âmes énergétiques, vivantes, vibrantes, éternelles qui cheminent et ne faisons qu’un. Nous avons des formes différentes mais faisons partie du même tout, un peu comme si vous découpiez avec des emportes pièce de formes différentes une grande pâte à tarte.
En fonction de nos charges énergétiques c’est à dire des différentes émotions que nous conservons de nos vies précédentes sur terre ou ailleurs nous nous attirons ou nous repoussons vibratoirement entre âmes et décidons d’expérimenter certaines choses ensembles toujours dans le but de grandir, d’évoluer, de transmuter des mémoires limitantes. Nous nous retrouvons toujours, parfois de vie en vie et cheminons ensembles. Voilà comment nous rencontrons parfois des personnes que nous avons la sensation de connaitre depuis toujours et avec qui nous nous inscrivons dans une démarche évolutive commune et positive, ou comment nous vivons des enfermements avec certaines autres personnes. Nous sommes parfois sous la coupe d’un contrat, d’une culpabilité, d’un désir de vengeance etc.. Tout dépend de ce avec quoi part notre âme au moment de la désincarnation.
L’empreinte gémellaire : l’opportunité de travailler son autonomie
Si je vous expose cela c’est parce-que j’ai moi même fait l’expérience très concrète d’empreintes de souffrance très anciennes qui étaient à l’origine de mon mal-être et de mes blocages dans cette vie ci. J’ai d’ailleurs partagé une première fois sur le sujet: se libérer de la peur de la mort dans cet article ou j’explique comment une intention d’IVG de ma mère pendant mes premières semaines de vie a ancré en moi une terreur de mourir qui m’a paralysée pendant des années.
Je portais également une empreinte de perte gémellaire, c’est à dire que mon cheminement dans le ventre de ma mère a commencé avec une autre âme à mes côtés qui s’en est allée naturellement car ce n’était pas son plan à elle (à nous) qu’elle reste. Les empreintes gémellaires sont très fréquentes, elles représentent au moins 20 pour cent des grossesses et bien souvent passent inaperçues. Quelques pertes de sang ou pas, les restes du second jumeau s’intègrent parfois au placenta ou sont absorbés par le jumeau survivant et retrouvés ensuite dans son corps (ou pas) sous forme de kystes dans lesquels de la matière organique est présente (dents, cheveux, os), ce fut le cas pour une de mes belles sœurs il y a quelques années. Aujourd’hui avec la précision et la fréquence des échographies en début de grossesse ce phénomène est mis en évidence, une première écho constate deux embryons et le mois d’après il n’y en a plus qu’un. C’est un fait reconnu d’un point de vue scientifique, de la matière est là puis elle disparait mais l’impact énergétique et émotionnel sur le jumeau survivant est lui trop peu pris en compte. * Souvenons nous d’une candidate de l’émission secret story qui était arrivé jusqu’à l’âge adulte en portant le corps développé de son jumeau dans son ventre..
Que peut ressentir le jumeau survivant?
♦ Le souvenir dès tout petit de son jumeau : Ce fut le cas pour moi, j’étais seule mais je savais qu’un autre aurait dû être là à mes côtés. Toute petite je passais mon temps à demander des comptes à ma mère qui ne comprenait évidemment pas mes questions, parfaitement ignorante de ce qui s’était passé dans son ventre. J’étais persuadée que mon autre était mort à la naissance et que tout le monde me le cachait pour me préserver alors je lui disait » Mais allez tu peux me le dire, je le sais de toutes façons »
♦ Le besoin de fusionner : C’est comme -ci nous passions notre temps à chercher l’autre pour recréer une relation fusion dans la vie amoureuse, amicale etc.. les jumeaux survivants peuvent être dépendants affectifs mais sont en général plutôt pris dans des tourbillons relationnels tumultueux et enchainent les relations attraction/répulsion, les relations passionnelles destructrices, les coups de foudres amoureux ou amicaux qui finissent en apocalypse. Ce qui compte c’est l’intensité, une façon de prouver, de ressentir sa valeur, son importance pour l’autre. Les relations tièdes dans lesquelles le degré d’attachement ne peut pas vraiment être éprouvé ne les intéressent pas.
♦ Tristesse et solitude : Sont des sentiments omniprésents dans le cœur du survivant, il est incomplet, comme amputé d’une partie de lui. Il cherche à se réunifier mais ignore comment. L’impression d’être seul au milieu de tout le monde et que l’important, l’essentiel n’est pas là. Toute petite je regardais souvent une boite à bijoux de ma mère sur laquelle était inscrite cette citation de Lamartine » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », j’avais la sensation que cette boite comprenait ce que je ressentais, qu’elle s’adressait à moi.
♦ Culpabilité, auto-punition, peur/refus de vivre : Le survivant peut par de multiples façons s’empêcher de vivre ou se punir. Il se sabote, reste en dehors de la vie, se rend malade etc.. car il ne se sent pas mériter sa place, il croit être un imposteur et souffre souvent d’une grande peur de mourir car « si l’autre a disparu je peux moi aussi disparaitre » (c’est une croyance qui s’est ancrée dans le ventre), la sensation d’un danger, d’une menace imminente l’empêche de vivre pleinement, il a besoin de sécurité, ne prend pas de risque, ne s’autorise simplement pas à vivre, reste figé, immobile, procrastine et se sent souvent impuissant devant cette constatation.
♦ Hypersensibilité : Je ne peux m’empêcher de faire le lien entre les deux. Étant moi même hypersensible (voir l’article dédié) j’attire à moi énormément de personnes qui ont des expériences de vie similaires aux miennes et qui sont elles aussi hypersensibles. J’écoute l’histoire de mes consultants et chacun me raconte une part de ma propre histoire. C’est aussi troublant que fascinant et je constate auprès d’eux que l’hypersensibilité et les empreintes de naissances forment une sorte de package 🙂 Deux pour le prix d’un m’sieur dame !
♦ Anxiété/phobies/dépression : Trouvent bien souvent leurs origines ici. Les blessures émotionnelles, incompréhensions/interprétations, croyances erronées s’installent dès les premiers moments de vie, dès le ventre maternelle et s’ancrent, se cristallisent en nous. Gardées en notre être, elles se traduisent par la suite en maux physiques et psychologiques d’intensité variable. Allant de la légère anxiété à la phobie, la crise de panique, la dépression sévère les les stratégies diverses de négation de soi et de sa vie.
♦ Être extrêmement attiré par les jumeaux ou les histoires de jumeaux: Se sentir touché, concerné, fasciné par leur lien d’une drôle de façon . Vouloir se rapprocher d’eux et pourquoi pas partager la vie de l’un d’entre eux (dans l’espoir inconscient de prendre la place de l’autre). Avoir bizarrement des paires de jumeaux régulièrement dans sa vie.
♦ L’obsession des doubles/des nombres pairs : Acheter TOUT en double, ne pas séparer les choses, mettre tout par deux. Quand j’étais enfant je m’assurais que toutes mes peluches étaient bien par deux, mes bibelots, mes livres etc.. Je m’assurais également d’avoir toujours des aliments par nombres paires (pas trois carottes mais quatre dans mon assiette), j’avais une obsession pour les heures doubles que je vois d’ailleurs sans cesse depuis toujours 22h22 par ex; Dans les relations amicales c’était pareil des binômes et c’est tout, à trois ca ne fonctionne plus et l’autre est un ennemi à abattre ! ma copine c’est ma copine c’est une question de survie. J’ai gardé aujourd’hui ce besoin d’associer, de mettre les choses par deux mais ce n’est plus souffrant et obsédant comme avant. Bon j’avoue quand même que dimanche dernier à la brocante j’ai un peu ajusté la disposition de bibelots chiens et girafes en les remettant les uns à côté des autres. Y’a des restes..
Comment j’ai libéré ces empreintes?
Comme je vous l’expliquais plus haut j’ai toujours eu conscience de mes souffrances, de mon histoire. Décidée à m’en libérer, je cherchais et expérimentais depuis des années déjà un tas d’approches de guérison sans vraiment trouver celle appropriée pour moi. Un jour différent des autres j’ai découvert en surfant sur le net les travaux de Christine Louveau (docteur en biologie et psychothérapeute) formée par Claude Imbert (cancérologue et créatrice de la sophro-analyse des mémoires pré-natales, de la naissance et de l’enfance), une femme brillante et créative qui mis en évidence les liens existants entre les difficultés psychologiques de ses patients et leur histoire in-utero; Elle créa ainsi sa méthode de libération des blessures fondamentales qu’elle appela sophro-analyse (ce qui n’a rien à voir avec la sophrologie).
Ce jour là, j’étais à mon bureau, dans un job que je n’aimais pas et je lisais ces écrits qui reprenaient et expliquaient ce que je savais depuis toujours. Mon âme était tellement touchée que je pleurais à gros sanglots tant il était bon de me sentir enfin reconnue dans mon histoire, dans ma souffrance. Ce fût un moment d’intense libération, la simple lecture de ce papier avait déjà fait la moitié du travail. D’un coup je comprenais tout, je savais que je n’étais pas folle, que mes ressentis étaient bons et que plein d’autres âmes expérimentaient elles aussi cela. Sans exagérer je vous décris un des jours les plus important de ma vie.
Évidemment je me mis immédiatement en chemin et expérimentais cette méthode, la surprise ne tarda pas, je me libérais de mes plus gros fardeaux peu à peu et tout naturellement je me formais moi aussi à cette méthode, une méthode vivante qui s’adapte à chacun. L’histoire du thérapeute et sa façon d’aborder ce travail est évidemment très personnelle et enrichit encore ce processus de libération intérieure. Vous trouverez ici les détails sur ma pratique.
Quel praticien? quelle méthode?
Avec le nombre de méthodes thérapeutiques existant aujourd’hui il est pour beaucoup difficile de s’y retrouver et de savoir vers qui se tourner. Je crois que tout à sa raison d’exister. La méthode, le praticien approprié pour vous est celui qui vous attirera naturellement, celui avec qui vous allez entrer en résonance. Encore une fois tout est question de vibrations, pour deux discours et deux cursus similaires un praticien plutôt qu’un autre vous donnera envie de le consulter, son énergie fera la différence. Il s’agit d’apprendre à se faire confiance, de se remettre à l’écoute de son intuition et d’oser faire quelque chose de différent pour soi. Dans cette dynamique soyez certain que ce qui n’est pas juste pour vous s’effacera naturellement de votre vie.
Aucune méthode n’agit comme une baguette magique, c’est votre responsabilité, votre motivation et votre implication dans votre guérison qui fera la différence. Ce que je dis souvent à mes consultants, « Je vous donne tous les ingrédients nécessaires pour faire un gâteau au chocolat (la farine, le chocolat, le sucre..) mais si vous ne prenez pas la décision (= votre libre arbitre) de les assembler, d’ajuster les dosages en fonction de votre gout et de l’enfourner au four, aucun gâteau n’apparaitra.
Jessica Font
Thérapie psycho-corporelle & sophro-analyste
Consultations en cabinet ou à distance
Lire également:
- Comment se passe une séance?
- Se libérer de la peur de la mort
- Les mémoires pré-natales
- Se décider à changer
- L’hypersensibilité
* Si vous êtes sur cette page, ce n’est peut-être pas un hasard 😉
4 Comments on Blocages, schémas, dépression.. Peut-être portez vous une empreinte de naissance : le jumeau perdu
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
En fait vous racontez mon histoire, là? Lol
Bon en fait je l’ai su ily a 10 ans ( le medecin avait eu un doute, il avait entendu 2 coeurs mais à la sortie j’étais seule) toujours à la recherche de ma soeur. Un souffle m’a traversé et là j’ai su. Ma soeur, je l’ai appelée Charlotte et curieusement parfois on m’appelle comme ça.
J’ai lu le syndrome du jumeau perdu, et en cours de lecture j’ai senti que j’étais libérée.
Mine de rien ça change la vie de savoir.
Merci pour ce témoignange qui aidera je l’espère plein de monde
Bonjour, merci beaucoup pour l’ensemble de ces informations, j’ai appris beaucoup, je connaissais rien à tout cela, s’il vous plait continuez à diffusez de nombreux articles de ce style, je vois la vie autrement maintenant. Merci…
très libérateur 😉
merci Jessica pour cet article
Merci Carine, à bientôt. 🙂