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Mon experience de vegetarienne

Je suis végétarienne depuis l’enfance alors pour moi la question liée à la consommation de produits animaux (viande,poissons, fruits de mer) ne s’est pas posée lors de ma transition alimentaire mais j’aimerais quand même vous en parler. Mon choix personnel de supprimer la viande de mon assiette si jeune ( aux alentours de 8 ans) s’est fait tout à fait naturellement sans que rien ne me soit imposé puisque dans ma famille personne n’est végétarien. Il m’est apparu simplement que manger de l’animal était contre nature pour l’homme et j’avais la conviction intérieure que malgré cette éviction je ne serai jamais en manque de quoique ce soit contrairement à ce que j’entendais partout autour de moi. Ça n’a pas été facile car c’était véritablement dans un climat de psychose que j’affirmais mon choix, ma mère effrayé et sur-conditionnée se désespérait de ma décision et tentait par tous les moyens de m’y faire renoncer.
J’ai tenu bon, et ça fait  plus de 20 ans maintenant. Je suis en parfaite santé, aucune anémie ni carence de quelque ordre à déclarer, je n’ai jamais regretté et au contraire devant les scandales sanitaires et étiques à répétition je me sens plus que jamais alignée avec mon mode de vie.
Je ne fais pas cet article dans un esprit de propagande, faire ce choix est très personnel et ne peut subir aucune influence, c’est un choix du cœur avant tout autre raison  car lui seul possède la force de dépasser les conditionnements socio-culturels, l’éducation, les habitudes, les peurs ..  Je l’ai bien constaté au fil des années dans mon entourage proche et moins proche.

L’intention de départ vers ce nouveau mode alimentaire est souvent réactionnelle et de ce fait ne dure pas. Il y a différentes motivations qui poussent certaines personnes à expérimenter le végétarisme comme :

  • adhérer à un phénomène de mode
  • perdre du poids
  • faire des économies
  • améliorer sa santé
  • améliorer sa beauté
  • l’écologie

Mais  tout cela ne tient jamais, il y a quasi-systématiquement un retour en arrière car le formatage ancré par l’éducation et la culture est trop fort et qu’il est en plus intensément soutenu par la société de consommation.  L’illusion du manque s’appose insidieusement comme un voile, inhibant les louables intentions de départ  et  pour couper court à tout «le goût manque trop». Les arguments ne manquent pas pour justifier le retour à la viande, par exemple:

  • « Je n’ai plus de vie sociale »
  • « C’est indispensable pour la santé de consommer de la viande »
  • « Ce n’est pas mois qui vais faire changer quoique ce soit à mon niveau »
  • « Je ne peux pas m’en passer, j’adore le goût »
  • « J’ai besoin de protéines pour ma santé »

Les habitudes ont la vie dure..

Nous savons depuis bien longtemps que rien n’oblige la consommation de viande et encore moins les raisons sanitaires souvent évoquées en premier lieu. Selon les études d’anatomies comparées largement reconnues par certain scientifiques engagés ou plutôt dégagés de leur formatage universitaire, l’homme a les mêmes caractéristiques anatomiques que les animaux frugivores, il ne possède ni le système digestif permettant de digérer la viande ni la dentition pour là mastiquer à l’état naturelle ni les reins pour éliminer les déchets qu’elle laisse dans l’organisme.
Non, c’est définitivement un choix qui s’impose et prend toute la place , un choix qui ne souffre d’aucun questionnement, d’aucun doute ni d’aucune peur .
Connaissant la sensibilité du sujet, je rappelle que mon but ici est simplement de partager mon expérience et d’amener les gens à réfléchir à la question. J’ai néanmoins des convictions que je n’ai pas peur de revendiquer mais je sais encore par expérience qu’un témoignage qui vient du cœur est plus puissant que des jugements arrogants et culpabilisants à l’endroit de ceux qui n’envisagent pas les choses comme moi .

Après ces précisions, j’ai quand même envie que vous sachiez certaines choses ..

Concernant le coté éthique : les animaux issus de l’industrie agro-alimentaire en élevage intensif sont en souffrance du début à la fin de leur vie. Leurs conditions de vie ,de transport vers les abattoirs puis de mise à mort sont d’une extrême cruauté, bien évidemment tout cela est maintenu le plus loin possible de l’assemblée , la population est sous informée , le massacre tenu bien secret à l’écart des villes. Les reporters et photographes sont eux aussi priés de rester à l’écart et d’ailleurs peu ont le goût de s’y aventurer (ce qui peut se comprendre), les autres plus engagés font leur travail de façon cachée car l’accès est de toutes façons interdit dans les abattoirs et même durant le chargement des bêtes .

L’industrie du lait est d’une extrême cruauté également, les vaches à lait sont inséminées artificiellement sans arrêt (car une vache qui ne vêle pas n’a pas de lait, tout comme une femme) sur une période d’environ 5 ans après quoi elles meurent d’épuisement alors que leur espérance de vie se situe autour de 20ans. Les veaux leurs sont arrachés dès la naissance et nourris artificiellement en sous quantité dans le but d’être anémié pour une belle viande blanche. Ils sont après quelques semaines envoyés à l’abattoir pour les mâles ou subissent le même sort que leur mère pour les femelles et le circuit naissance/mort ne s’arrête jamais.

L’impact santé : ces animaux sont durant leur élevage traités aux hormones et aux anti-biotiques, nourris aux OGM et pesticides contenus dans les céréales et accumulent stress et angoisse; Ils sont dans une grande détresse psychologique et endurent d’immenses souffrances physiques surtout durant leurs dernières heures ce qui leur fait produire énormément de toxines et d’hormones de stress; la terreur extrême qu’ils ressentent se cristallise aussi dans leur chair. Ces multiples substances chimiques et toxiques qui pénètrent directement dans votre sang après l’ingestion sont responsables de nombreux troubles et dérèglements physiques et psychiques tels que: cancers, dérèglements hormonaux, malformations, maladies dégénératives, maladies gastro-intestinales ,troubles psychiques et nerveux, troubles anxieux, dépression, mal être général .. pour ne citer qu’eux .


L’impact écologique: Ces substances chimiques ingérées sont ensuite éliminées et redonnées à la terre ce qui contribue encore à dégrader et appauvrir l’écosystème. Les hectares de terres qui sont cultivés pour nourrir les bêtes et les engraisser sont volés aux populations en famine dont il ne suffirait que d’un tiers pour se nourrir. Les corps saturés par l’acidité que provoque la viande ont besoin de consommer toujours plus de médicaments et produits d’hygiène corporelle pour contrer constipation ou diarrhée chronique, mauvaises odeurs, transpiration excessive, problèmes de peau, douleurs et fatigue, maladies etc.. ce qui ne rend pas service à la planète.
L’impact émotionnel et énergétique: il ne me semble pas envisageable qu’une chair emplie de souffrance et de douleur laisse indemne celui qui là reçoit. La dégradation très lente de la viande dans nos intestins trop longs qui ne sont pas conçus pour ça génère déchets en putréfaction qui acidifient notre corps et dégradent nos organes, s’en suit la plupart de nos maladies de civilisation physique et psychiques.

 

La cohérence humaine, les valeurs de l’ humaine: Pouvez vous simplement trouver à quel moment il est logique  de chouchouter certaines espèces d’animaux et d’en massacrer d’autres?

Il parait à chacun impensable de tuer nous même, de nos mains un animal, de le torturer, de le voir endurer de la souffrance et tous nous détournons les yeux lorsque nous sommes confrontés à ce genre d’image, c’est notre corps, notre être tout entier qui nous crie que ce n’est pas normal de faire ça et ce sont nos conditionnements qui nous poussent à continuer cette barbarie.

 

Il est grand temps de briser cette chaîne et nous en avons chacun la responsabilité.

 

Affranchissez vous des conditionnements, des habitudes et modes de vie perpétués de génération en génération sans réflexion personnelle ni discernement. Affranchissez vous des fausses croyances entretenues qui justifient le choix de cautionner cette industrie honteuse ( les animaux d’élevage son bêtes, ne comprennent rien et ne souffrent pas, nous avons besoin de viande ..). Chacun sait en son fort intérieur que tout ceci est faux, certain pris dans leurs tourments intérieurs, ressentent à la fois culpabilité et impuissance face à un éventuel changement et leur réponse est malheureusement souvent  l’agressivité, l’ironie et la provocation à l’égard d’un choix de vie végétarien.

 

Comment améliorer sa consommation ?

  • Si vraiment vous ne pouvez pas envisager de vous passer de viande, consommez  bio et rapprochez vous de l’éleveur (si vous êtes en campagne) ou du boucher par qui vous allez passer. Vous n’épargnerez pas la souffrance animale mais vous serez certain de ne pas vous empoissonner avec les traitements chimiques de l’élevage intensif , les œufs et le poisson également (car même traitement).
  •  En limitant votre consommation
  •  En vous détournant progressivement des produits animaux, vous n’avez pas besoin de les remplacer par autre chose , ceci est une idée qui n’a pas lieu d’être car le règne végétal est une source inépuisable de nutriments de bien meilleure qualité que ce soit en protéines, en calcium ou en vitamines. Vous trouverez tout dans la nature, il s’agit encore une fois d’entrer une nouvelle programmation en nous, d’investiguer pour découvrir une nouvelle façon d’envisager l’alimentation. Si vous émettez des doutes quant à la santé des végétariens, pensez aux gorilles frugivores qui font 200 kilos de muscles et n’ont pas franchement l’air apathique et aux nombreux sportifs de haut niveau et grands génies végétariens.

Nous pouvons changer les choses, en chacun de nous réside le plus grand des pouvoirs, celui du choix et du positionnement. Un système aussi immense soit-il fonctionne parce-que des personnes le lui permette, le système c’est nous ne l’oubliez pas. A notre échelle nous pouvons contribuer pour le sort des animaux, la préservation de la planète, l’amélioration de notre santé physique et émotionnelle. L’animal est une personne, un être doué d’intelligence et de sensibilité, il doit être protégé et non torturé. Chaque actes à des retentissements, cessez de penser que vous ne pouvez rien et gardez à l’esprit qu’en donnant de l’argent pour de la viande vous dites oui à ce système.

 

 

Pour aller plus loin :

 

 

  • Le discours que chaque humain doit entendre: 

  •  Le film chaque humain doit voir: 

 

Internet regorge de sites et d’ouvrages sur le sujet ,  j’espère que cet article aura été utile pour vous car c’est là mon seul but. L’impact de ce que nous mangeons est si grand sur notre être tout entier qu’il est inenvisageable d’en faire l’impasse.

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